Intervention d'Eugène CASELLI en Conseil municipal le 16/11/09

Publié le par Groupe municipal Faire Gagner Marseille

Eugène CaselliRapport n°4 : Rapport annuel sur le prix et la qualité des services publics d'éliminations des déchets - Exercice 2008

Mme VASSAL, je pensais que ce débat avait déjà eu lieu, il y a une semaine, à la Communauté Urbaine ; à l'évidence, je me trompais !
Je pensais que, sur le fond, mon discours d'ouverture et les réponses aux questionnements de M. GILLES, de vous-même et de M. MUSELIER, sur les soi-disant pressions que j'aurais eu à subir, suffisaient en matière d'explications, d'autant plus que la décision de déclarer sans suite les marchés de collecte et de nettoiement était parfaitement légale : article 59, alinéa 3 du Code des Marchés Publics.

De plus, mon dernier communiqué de presse sur la décision de lancer des études –ne confondez pas, des études !– juridiques et financières pour permettre la reprise en régie de la collecte et du nettoiement dans tous les arrondissements de Marseille, par un travail en commun des Services et sous la supervision d'un comité de pilotage composé d'élus représentant l'ensemble des groupes politiques représentés à l'Assemblée Communautaire, serait de nature à clore la polémique.

Manifestement, vous choisissez aujourd'hui de la relancer, ce qui ne m'étonne pas de votre part. D'abord, dans le dossier, vous parlez sans arrêt des entreprises et du marché et du privé. Moi, j'ai choisi de parler des Marseillaises et des Marseillais ! Aujourd'hui, la grève est terminée et les rues sont nettoyées ! Et c'est cela qui est important pour nos concitoyens !

Quant à vos allusions, aux contre-vérités que vous colportez, au ridicule incident de séance de la dernière Assemblée Communautaire, tellement excessif et tellement dérisoire qu'il ne vous a pas valu que des amis dans votre camp politique, tout cela démontre une seule chose, et La Provence le titre aujourd'hui, il y a des "quadras qui veulent exister", parce que vous vous sentez marginalisés par la configuration politique actuelle et que vous êtes prêts à tout pour attirer l'attention sur vous. Alors, pour apparaître au-devant de la scène, vous choisissez le coup médiatique, vous privilégiez le spectaculaire, quitte à essayer de jeter le doute, voire l'opprobre, sur une décision qui a eu le mérite de régler rapidement un problème qui prenait Marseille en otage, tout en préparant une stratégie d'avenir.

Le retour au tout public est une éventualité que je privilégie et je l'ai dit dans mon discours la semaine dernière.

Vous vous situez de toute façon, dans cette histoire, dans la logique qui dit : "calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose" ! Et moi, je me situe, contrairement à vous, dans celle qui dit : "fais ce que tu dois, quitte à assumer la critique, voire l'impopularité passagère, si cela correspond à l'intérêt général".

Alors, Mme VASSAL, vous avez le droit à la critique, même très dure, nous sommes en démocratie et je respecte cela ; mais vous n'avez pas le droit à la calomnie !
Et pour conclure, permettez-moi de vous dire que certaines attitudes ou initiatives destinées simplement à exister peuvent relever du pathétique !

Publié dans Développement durable

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